vendredi 10 février 2012

10 mois, 10 jours, 10 pays et………


10 bonnes raisons de rentrer: 

  • Le Welsh complet avec frites nous manque (le Welsh pas complet sans frites..bcp moins)
  • Les sandalettes de Virginie (pas d’indice mais si vous avez du..flair…vous trouverez)
  • On a des neveux qui poussent
  • Les Présidentielles….on est de tellement bon citoyens
  • Il faut qu’on maintienne un rythme… 10h d’avion tous les mois, c’est une bonne moyenne !!
  • La grisaille, la pluie et le froid version bleu blanc rouge…ça n’a pas de prix
  • Fred est trop nul en espagnol pour faire l’Amérique du Sud
  • La vérité si je mens 3 au cinéma….on veut pas rater un tel chef d’œuvre
  • On s’en garde pour plus tard
  • Et tout simplement l’envie de rentrer dans un chez nous (même si à priori, ça sera plus un chez vous…mais comme on dit ici « Mi casa es su casa »….hein ??)

Rassurez-vous, on n’a pas perdu le goût du voyage, ni notre porte-monnaie, ni nos bagages.  Et avec ce qu’on mange ici, on n’aura aussi peut-être pas perdu un seul kilo.

Mais on a juste d’autres projets, d’autres envies … Alors direction notre home sweet home pour les réaliser.

Décollage le 15 février, arrivage le 16 à la capitale. (oui oui février…dans 1 semaine...hein Romain ?! ;-)

Le temps de réapprendre le Français et de se réhabituer à l’euro et aux prix de ouf (QUOI !!!!  Plus de 1,50 euros  pour 600 grammes de bœuf !!!....Ah merde désolé les gars je croyais que mon billet de 5 euros suffirait à payer le resto et le ciné….vous m’avancez ?)

On vous revoit donc très bientôt.

PS: Les dates de la tournée seront disponibles très rapidement par mail.

mercredi 8 février 2012

Oukouk et l'coyote!!!

De retour à Mexico après 24h de bus, on décide d'aller faire un tour du côté des volcans du pays. Le parc du Popo et de l'Izta est à seulement 2h de bus de Mexico. Le Popo n'est pas ouvert au public car trop dangereux, il est encore actif. Il s'est d'ailleurs réveillé il y a quelques jours. 
1h30 de bus pour Amécaméca (28pesos/pers) + 1h de collectivo pour El Paso de Cortès, l'entrée du parc. Si vous partez le matin, cela coûte 45pesos/pers... par contre, l'après-midi, comme plus personne ne monte, c'est 75pesos/pers... Au choix!!

Avant de monter, on s'enregistre au Bureau du parc (sur la place principale d'Amécaméca) et une fois en haut, on paye l'entrée 27pesos/pers et on a le droit à de jolis bracelets orange en cadeau!
Par contre, aucune explication à part "l'entrée est là!", ni plan, ni rien du tout. Le gars à l'entrée nous indique quand même "par là, c'est la Joya", un des chemins d'accès à l'Izta. 

Ici, vue sur le Popo qui fume mais pour nous, c'est parti pour 8km de marche pour atteindre la Joyita, le campement de base au pied de l'Izta. 


On se dépêche de planter la tente car on entend gronder au loin et que de la mini grêle tombait sur nous pendant la marche. 

Une fois installés, alors qu'on s’apprête à faire cuire les saucisses... "euuhh, c'est un loup là-bas, à juste 30m de nous?!... Ben non, un coyote!!" Un gars en train de repartir en voiture s’arrête et nous conseille "Attention quand vous irez aux toilettes cette nuit". Lui aussi semble surpris de voir le coyote ici!!
GENIAL!!! Justement, on avait pris la gourde Nalgène à gros goulot pour les cas d’extrême urgence... Hors de question que je sorte mes fesses de la tente cette nuit!!
Allez, au dodo!

On a passer une bonne nuit malgré le froid ambiant (même si nous n'avons pas eu froid grâce à: craft+polaire+pantalon+gants+bonnet+sac de couchage+draps de soie et couverture de survie!:) et les hurlements des coyotes... 

Réveil à 5h, encore nuit et 1,8°C dans la tente, surement -4°C dehors...
Le ciel est magnifique... mais la tente et le sol sont gelés... On remballe nos affaires mais on laisse la tente sur place (impossible de la replier). 


Début de l'ascension... et toujours aussi peu d'indication de la bonne voie à suivre... D'ailleurs, comme l'endroit est populaire et qu'il n'y a aucune indication, il y a des dizaines de chemins qui partent, bifurquent, reviennent... c'est super pénible!

Ca grimpe sec et le soleil se lève sur les montagnes... D'un coup, le Popo surgit derrière nous!

On continue de grimper et on arrive au 1er point de vue, 1ère pause. Le timing est parfait, grand soleil, le Popo est majestueux. 

C'est reparti... mais le chemin se transforme en un rouli-roula de roches et de cailloux. Pas d'entretien de la voie (pourquoi on paye l'entrée alors??) et des gens qui ne respectent pas LA voie mais font à leur sauce (pas moins de 3 voies différentes sur moins de 4m de large)
2ème point de vue et 2ème pause: vue sur la suite du parcours, sommets enneigés et encore une fois, au loin, 2 groupes sur 2 voies complètement opposées! (mais qui sont censées aller au même endroit)


On est à 4300m d'altitude... L'ascension est prévue pour être rapide mais le chemin n'est pas sécurisé, on aimerait voir le sommet mais pas envie de prendre des risques inutiles. 
La vue est superbe et on est pas déçu du voyage. 
On rebrousse donc chemin sous les gros nuages qui arrivent. On récupère une tente dégelée, qui est maintenant entourée d'une cinquantaine de voitures, et on rejoint El Paso de Cortès puis Amécaméca

vendredi 3 février 2012

Sur la roouute...Tulum Tulululum...

Si c'est pas l'Aa-mééé-rique...

Après ce petit village coloré, direction Tulum, une des plages considérées comme les plus belles au monde... 
Ben, l'effet carte postale est assez saisissant on l'avoue!!

Rien de particulier pour la ville en elle-même mais dès que tu prends l'allée pour te rendre sur la plage, la magie opère... le sable blanc, l'eau turquoise des caraïbes, les belles vagues et le soleil...

Site Maya de Tulum... bof à notre goût... 


Bon, tout n'avait pas très bien commencé puisque mal de transport ou de terre (on ne sait plus vraiment après les heures passées dans les divers transports) en descendant du bus pour Virginie. 
Et ce qu'il faut savoir, c'est que si la plage de Tulum est représentée sur la carte touristique de manière restreinte, elle ne l'est pas vraiment... restreinte!! 
Ce sont des kilomètres et des kilomètres de plage, avec hôtels tout le long et plages privées... 
Des campings, il est censé y en avoir sur la carte... mais pouvoir poser son hamac pour 29$US la nuit n'est pas réellement un camping... Il y avait bien un camping juste à côté... mais pour une communauté de hippies aux cheveux blonds à moitié nus et tout aussi friqués..

Finalement, au nord, où se trouvent les plages publiques, il y a Manuel et son "camping": un endroit où tu peux poser ta tente, un puits pour prendre l'eau et t'asperger entre 3 murs de feuilles de palmier et des toilettes sèches au fond de la jungle... 
Pas d'enseigne, surement même pas de nom, mais il se situe de l'autre côté d'"El Paraiso". Résultat:  on est en face de la plage et tout près des ruines.

Bon, nous on retourne faire un dernier plongeon....Hasta luego...  hi!hi!