KESTION 1
Quelle est le nom français de cette boutique qui existe aussi en Russie ?
KESTION 2
D'où provient ce son?
a) Du passage piéton
b) Du camion poubelle
c) D'une bouteille de vodka
d) De la sortie de l'école
mercredi 29 juin 2011
mardi 28 juin 2011
T'as un Nez de Bouc, toi??
Salut la compagnie...
Nous avons récupérer un pti colis il y a quelques jours de la part de nos gentilles mules: Elodie & Paul!
Ca nous a changé la vie:
plus de stress au cybercafé parce que l'heure est bientôt terminée,
plus de fringues qui puent la cigarette,
des recherches sur les prochains pays à gogo,
Et surtout des ACCENTS (bon bah comme par hasard, yen a pas dans cette phrase!!)
Bref, le bonheur!!!! :)
Du coup, on en profite pour mettre à jour le blog, rajouter des photos sur les messages déjà publiés et actualiser la Karte. Et bientôt, le site sera en 3D!! Pensez à acheter vos lunettes!! LOL
Et petite nouveauté, une page spéciale "TOP 5" des choses qu'on a le plus ou le moins aimé dans chaque pays...
Alors, à vos commentaires!!!
Et surtout, Merci Paul & Elodie!!!
(Et merci mon pti Papa d'avoir acheté, configuré et transféré le colis... C'est un super Kdo d'anniversaire en plus... Merci beaucoup à vous!! )
dimanche 26 juin 2011
On ne nous dit pas tout....
TERELJ
Après quelques jours, on quitte Tom & Fred (qui partent avec "Ger to Ger", une asso à but non lucratif...mais à l'organisation un peu bancale aussi) et on part pour Terelj, parc national à 80km à l'Est d'Ulan Bator... On veut se confronter à la vraie Mongolie, les montagnes et les steppes!
Apres avoir demander à 36
Apres avoir demander à 36
Dans le bus, le gars nous demande 3000 tögrög par personne (alors que nos infos prises au Tourism Info sont de 2500 tg) mais on tient bon!!
Sauf que le gars nous descend 20km avant le terminus (moitié de notre faute, moitié des trois autres touristes du bus qui demandent une adresse précise et le gars descend tous les touristes au même endroit!!). Mais on ne s'en rend compte qu' 1/2h après.
Il est tard et le soleil va disparaître derrière les montagnes...plantons la tente! Près de cette meute de chiens hurlante? non merci...derrière ce gros rocher plutôt!
"Sainbainu, Sainbainu!" (Bonjour en mongol)
Un gars de la SECURITY ne parlant pas un mot d'anglais montre son insigne puis la tente et dit "NO!"
Ah bon??! Mais la Mongolie, ce n'est pas le pays du camping et des nomades?... Apparemment pas ici!
Heureusement, avec ma petite tête et mon grand sourire, le garde nous autorise à rester pour la nuit.
Une nuit d'enfer où nous guettons chaque bruit de peur des animaux et surtout un ramdam nous réveille au milieu de la nuit: tam-tam, cris d'animaux et hurlements...
Nous ne saurons jamais ce qu'il s'est passé à quelques dizaines de mètres de notre tente...et le must: il pleut!!
On replit la tente et c'est parti pour 20km à pied...ça use, ça use!! VRAIMENT! Et il pleut toujours!!
Y'en à marre de ce pays!!
Finalement, 2 gars sympathoches nous prennent en stop et nous dépose à l'entrée du parc naturel de Terelj: un golf, un hôtel de luxe, des barrières et des chiens... ainsi que deux jeunes qui foncent vers nous pour savoir si nous avons un hôtel ou si nous voulons louer des chevaux...
La pluie s'est arrêtée mais on nous confirme que planter sa tente freestyle n'est pas une bonne idée...ok! (NB: Planter sa tente est apparemment possible une fois bien avancer dans le parc)
Eh ben nous, on rentre à Ulan Bator...Ras le bol!!
Retour dans une machrutka où les gens sont souriants et sympa... et là, on se rend compte qu'il n'y a pas qu'un seul bus pour Terelj... mais plutôt un toutes les 10 minutes qui se rend dans un village et de là, part une machrutka pour le parc. La vérité, j'te dis!!
A notre retour, hors de question de retourner à UB guesthouse, nous avons essayé une autre guesthouse GREEN STEPPE....pour notre plus grand bonheur. Petite auberge familiale, qui vient d'ouvrir et qui ne figure pour l'instant dans aucun guide. Un havre de paix où nous ne sommes pas vu comme des dollars sur pattes et où l'on peux croiser des autres voyageurs qui eux aussi veulent éviter les guesthouses version usine.
Après notre expérience très mitigée du parc de Terelj, nous pensions partir au Lac de Kovsgol au nord (24h de bus), mais nous préférons aller moins loin: Tsetserleg, 11h de bus, le centre de la Mongolie.
Nous avons avancé notre départ au 30 juin (alors que notre visa courre jusqu'au 8 juillet) tout en se laissant le temps d'explorer une dernière fois les steppes mongoles.
TSETSERLEG
1ère étape, le billet:
A la "Dragon Center"(station de bus), on fait la queue pour obtenir notre billet. Sachez que l'on ne peut acheter son billet de bus que 3 jours maximum à l'avance et qu'en Mongolie, faire la queue relève d'un concept bien particulier: un guichet et les gens qui s’agglutinent le long de la vitre, sans parler de tout ceux qui font semblant de lire une affiche pour vous gruger. Ca pousse, ça tire, même la petite mamie y va de son coude.
Un gars souriant comprend notre demande: 2 tickets pour Tsetserleg dans la région de l'Arkhangaï..ok!
Prix indiqué dans le Lonely: 10 500 tg. Le gars nous tend sa calculette : 24 000 tg le billet !
Oulala! On avait pris 45 000 tg en pensant être large mais il nous manque 3000. Le gars nous fait comprendre qu'il garde l'un des billets et nous donne l'autre quand on revient avec les 3000.
Direction le distributeur mais une pensée nous frappe de plein fouet: on a pas pris la carte bleue...(qui est à 7km de là, dans notre casier à l'auberge, et plus assez d'argent pour un aller/retour rapido en bus).
Retour à la caisse pour lui rendre le billet, et lui, notre argent... MAIS, 2ème concept inconnu: le remboursement!!
Il faut faire une croix sur 25% du prix du billet! C'est une blague!
Je craque et je pleure! (oui, ça m'arrive souvent depuis qu'on est dans ce pays!)... Le gars dit "10% seulement" et une jeune fille parlant un peu anglais nous aide et paye les 3000 manquants. On repart donc avec les billets.
2ème étape, le trajet aller:
Arrivés à la station de bus 1/2h avant le départ... on pensait que c'était suffisant...
EEUUHHhh, ben, le bus est déjà bondé...(je rappelle que nous avons des billets avec place atitrée!!).. de gens...et surtout de cartons, de bidons, de sacs de jute et tutti quanti... Bref, un joyeux bordel!!
Et les soutes du bus... bah elles sont remplies, que dis-je, bondées... donc, nos sacs, eh ben... sur et entre nos genoux!!! Le trajet doit durer 11h...vogue la galère!!!
Au moment de partir, il y a des gens debout dans le couloir... eh ben apparemment, c'est normal! Ils n'ont pas de billet mais ils payent la dame du bus en direct live et c'est ok...
Mais du coup, des gens qui ont payé leurs places en temps et en heure, se poussent pour qu'une autre personne puisse s’asseoir... 3 adultes sur deux sièges.. pas mal!!
On est assez serré (quel doux euphémisme:)) et les gens ne sont pas forcément super sympathiques et nous engueulent parce que notre sac dépasse "un peu" dans le couloir, alors que, eux, ils ont carrément un sac entier dans le couloir!!
Tout le long du trajet, nous attendons vainement que le paysage change. Tout le monde critique la monotonie du paysage le long du Transsibérien (bouleau, bouleau, bouleau,..) mais ici, nous ne voyons que des plaines moitié herbes, moitié rocailles, entourées de collines auvergnates.
Bref, vers 19h30, on se dit qu'on est bientôt arrivé... mais le bus continue de rouler encore et encore... la nuit tombe et nous ne sommes toujours pas arrivé...
Il est 23h30 quand on nous dit "Tsetserleg" et tout le monde descend... il a quand même pas mal de retard ce bus!!!
Reste à trouver la petite auberge pour ce soir car ce n'est plus possible de se rendre au camp de Ger à 2km du village.. on verra ça demain...
Personne ne connait cette auberge!! Nous discutons avec le seul autre touriste du bus, Sam, un américain qui étudie depuis 2 ans en Mongolie, et qui cherche la même auberge que nous.
Finalement, un couple nous conduit à pied et nous arrivons dans une pièce avec 5 lits le long du mur, et 3gars assis derrière une table sur laquelle est posé un ordinateur... bizarre comme auberge!!
"On est bien à Tsetserleg?"... réponse: "Soum"
"Tsetserleg?"... "Soum"
"Tsetserleg soum?"... "Yes"
Nous ne sommes pas dans la bonne ville!!! Ca recommence!!!
Nous agissons rapidement en posant les questions les plus importantes:
Nous sommes à 220km au nord du vrai Tsetserleg, pour le rejoindre, il n y a pas d autre moyen de transport que la Jeep et ici...il n y a rien à faire à part marcher 4 jours pour voir ces mêmes foutues plaines vues du bus.
On pourrait se faire un trip de "rejoindre la civilisation sans argent" en partant du faux Tsetserleg mais la question ne se pose même pas....marre de ce pays...
Gros sprint pour rattrapper le bus, qui heureusement, est encore là!! ouf!
On fait comprendre le "mistake" et la dame du bus nous explique que c'est une erreur de la station de bus. Elle prend son portable et deux minutes plus tard, nous dit que nous pouvons dormir dans le bus et demain le bus repart à Oulan Bator, gratuitement. C'est la moindre des choses mais ça fait plaisir en comparaison de nos expériences mongoles passées.
Eh c'est parti pour une folle nuit au milieu des éclairs qui tombent à quelques centaines de mètres de là.
3ème étape, le retour: ( faites une pause pipi....c'est pas fini)
Le lendemain matin, le bus redémarre avec le conducteur, la femme, le mécano, Sam...et nous.
Nous découvrons, de jour, le village de Tsetserleg soum, 3 habitants, pas toutes leurs dents.
Avant de quitter le faux Tsetserleg, le bus se re-rempli un peu mais toujours dans le même esprit "cartons, bidons et sacs de jute".
Après une heure de trajet, le bus s'arrête au milieu de nul part et une Jeep stoppe juste à côté. La dame nous fait signe de descendre avec le sourire style "Vous êtes arrivés!".
Comme nous faisons de l'anti-jeu, elle demande à une jeune fille, seule personne ayant des bases en anglais, de faire la traduction:
"Le bus ne va pas à Oulan bator, vous n'êtes pas loin de Tsetserleg (le vrai), la Jeep y va"
"c'est payant?"......pas de réponse... puis en insistant... "oui!".
On explique qu'on se fout d'aller à Tsetserleg, qu'on a pas d argent, on nous a entubé et on veut juste rentrer comme il a été convenu la veille.
Agacée, la petite dame du bus essaye même de tirer notre sac. Elle fait répéter à notre "traductrice" que le bus ne va pas à Oulan Bator, que la Jeep, elle, peut y aller.
Nous demandons aux passagers qui, tous, confirment que la capitale est le terminus. Prise à son propre jeu, elle nous dit "Ok mais c'est 25 dollars par personne". Nous répétons que "NO MONEY!". Elle évoque l'idée de faire un retrait au terminus mais les passagers s'impatientent et elle finit par abandonner, le bus reprend donc sa route. Nous avons gagner une bataille mais pas encore la guerre.
Le trajet continue dans cette bonne ambiance. De l'avant du bus, elle se retourne, nous observe, nous sourit (une très grande actrice), puis marmonne à ses collègues.
Heureusement, les passagers sont, pour la deuxième fois (ya eu la machrutka) des gens chouettes. Nous rigolons avec un enfant derrière nous, mais tout est gâché par le nuage d'incertitude qui planne sur nous.
La guerre reprend, alors que nous arrivons dans un village paumé, elle demande son passeport à Sam, qui ne lui donne pas. Elle veut réutiliser la jeune fille comme traductrice mais celle-ci, ayant bon coeur, ne veut plus coopérer.
Nous comprenons tout de même qu'elle veut notre argent et que sinon il faudra bientôt descendre. Nous expliquons à Sam que si, à un moment donné, nous sommes virés du bus, nous ferons du stop mais que tant qu'on avance, c'est toujours ça de gagné, et que pour l'instant, mieux vaut continuer à faire ceux qui ne comprennent pas.
Au moment de la pause déjeuner......à 16h30 (parce que malin comme un cheval, ils s'arrêtent toujours à la même aire, à l'aller comme au retour)... Le monsieur qui est assis à côté de nous dans le bus nous fait signe de venir manger...
Comme nous disons que nous n'avons pas de sous, il me prend par le bras et me conduit jusqu'à une yourte... me tend un tabouret et nous offre un gros bol de ragoût de mouton... c'est vraiment super gentil...Il nous achète même un coca et des mentos (utile après le mouton)
Reprise de la route... encore quelques heures de tape-cul sur des routes merdiques..une partie de la route s'est même effondrée sous le poids du bus (vous avez vu 2012....ben c'est pareil)
On arrive à quelques kilomètres d'Ulaan Baatar et de nouveau, le bus s'arrête...
Plusieurs mongols descendent du bus avec les fameux sacs de jute qui se ballotent au dessus de nos têtes depuis le début du voyage... Mais qu'y a t-il à l'intérieur?
Je vous le donne en mille!!!
Dernière tentative de la dame du bus de nous soutirer quelques tögrög.. Ce coup-ci, elle la joue grand seigneur, Virginie...c'est gratuit mais moi, c'est 12 euros!
On laisse toujours courir mais on ne fait pas trop les fiérots... Elle nous demande également nos billets de bus (ceux d'hier) ainsi que nos passeports (qui sont à l'ambassade). C'est une évidence qu'elle veut pouvoir les garder en échange de nos sous sous.
On se prépare à partir rapidement du bus au terminus. Arrivés à la bus station, nous descendons, personne ne nous interpelle et on part sans demander notre reste.
Le fait est qu'ils n'avaient aucun droit de demander cet argent et que leur pression n'ayant pas fonctionné, une fois arrivé à la station de bus, ils ont abandonné.
CONCLUSION (oui, ce message est bientôt fini)
Fermez les yeux ( mais continuez à lire).
Imaginez la Mongolie, ses hautes herbes, ses chevaux sauvages qui galopent en liberté, ses yourtes (ici on dit "guerre" qui s écrit "ger"....engageant), le désert de Gobi..... eh ben si vous voulez voir tout ça, vous devrez payer le prix fort.
Mais en plus, les steppes ne sont pas si "WAHOU".
Nos paysages français sont assez similaires.
La Mongolie possède de grands espaces, mais de ce que nous avons pu voir (c'est à dire à travers la vitre du bus... au total 45h quand même!), ce sont des plaines immenses, avec collines au loin, style les volcans d'Auvergne!
Mais on tient à préciser que si nous n'imaginons pas la Mongolie comme ça, c'est que les images et les récits qui véhiculent à propos de la Mongolie ne laissent pas transparaître la vérité sur la vraie Mongolie.
Certes les paysages sont immenses et verdoyants mais ce qu'on ne dit pas, c'est que les mongols ne prennent absolument pas soin de leur pays et il y a partout des détritus qui gachent le paysage.
De plus, le tourisme de masse transforme le pays et surement les habitants qui ne voit dans le touriste que le mot "ARGENT" noté sur son front. Et ce qui était vrai il y a quelques années, ne l'est plus forcément aujourd'hui.
Nous pouvons comprendre cette image "riche" qu'ils ont de nous car les touristes que nous avons rencontrés à UB Guesthouse avait tous le même profil. Ils veulent voir les différents paysages de la Mongolie (steppes, désert, lac), et entrer dans une ger.
Sauf que le pays est grand, il n'y a pas de routes et il n'existe aucune information.
Ces 3 facteurs font que si vous voulez faire ce genre de tourisme, vous devrez forcement faire un tour organisé choisi dans un menu (comme au restaurant) et payé très très très cher.
Parfois, on négocie des variantes plus personnalisées mais ce n'est que l'illusion de la liberté.
Que ce soit l'offre qui ait amené la demande ou l'inverse; ce qui nous a vraiment dégouté est de ne pas avoir le choix. La Mongolie n'offre QUE ce type de tourisme. Cela est allé jusqu'à nous vendre des tickets pour une fausse deuxième ville du pays, puni de vouloir voyager comme les locaux. Quand nous en parlons au directeur de l'auberge (pourtant quelqu'un de vraiment bien), il n'accepte pas l'idée qu'un mongol ait pu vendre un faux billet pour une fausse ville, il préfère dire que c'est une simple erreur.
Une fois arrivée à GREEN STEPPE (auberge vide alors qu'à 3 mètres, une autre usine à touristes affiche complet) nous avons enfin rencontré quelques gens normaux qui, eux aussi, n'ont plus d'étincelle dans les yeux quand on leur parle de Mongolie. Certains ont fait des tours très couteux, d'autres se sont juste fait parachuter en Jeep au milieu de nul part pour errer et camper. Et même s' ils ont aimé leur voyage, ils étaient tous déçu d'avoir du faire des tas de concessions...payantes.
Les touristes style UB guesthouse, eux repartent de Mongolie les yeux plein d'étincelles, ils pourront dire qu'ils ont fait de la Jeep, du cheval, de la rando, qu'ils étaient "au milieu de nulle part", qu'ils ont vécu avec des familles dans des ger. Mais ils ont été dans le même "milieu de nulle part", ils ont été dans les même familles que tout le monde.....Tout les récits se ressemblent atrocement. Ca fait peur.
Bref, nous n'avons pas réussi à partir à la rencontre du peuple nomade et des mongols de ce pays... La seule solution étant de payer un tour très cher...
Le meilleur compromis que nous avons rencontré venait d'un couple de français rencontré à Green Steppe qui est passé par couchsurfing pour trouver un hébergement et à qui on a proposé un "tour" différent (un prof de géo en sortie avec ses étudiants). Apparement, le Couchsurfing ne fonctionnerait pas trop pour l'hébergement mais plutôt pour la rencontre et le guide...Pourquoi pas??!
Direction le distributeur mais une pensée nous frappe de plein fouet: on a pas pris la carte bleue...(qui est à 7km de là, dans notre casier à l'auberge, et plus assez d'argent pour un aller/retour rapido en bus).
Retour à la caisse pour lui rendre le billet, et lui, notre argent... MAIS, 2ème concept inconnu: le remboursement!!
Il faut faire une croix sur 25% du prix du billet! C'est une blague!
Je craque et je pleure! (oui, ça m'arrive souvent depuis qu'on est dans ce pays!)... Le gars dit "10% seulement" et une jeune fille parlant un peu anglais nous aide et paye les 3000 manquants. On repart donc avec les billets.
2ème étape, le trajet aller:
Arrivés à la station de bus 1/2h avant le départ... on pensait que c'était suffisant...
EEUUHHhh, ben, le bus est déjà bondé...(je rappelle que nous avons des billets avec place atitrée!!).. de gens...et surtout de cartons, de bidons, de sacs de jute et tutti quanti... Bref, un joyeux bordel!!
Et les soutes du bus... bah elles sont remplies, que dis-je, bondées... donc, nos sacs, eh ben... sur et entre nos genoux!!! Le trajet doit durer 11h...vogue la galère!!!
Au moment de partir, il y a des gens debout dans le couloir... eh ben apparemment, c'est normal! Ils n'ont pas de billet mais ils payent la dame du bus en direct live et c'est ok...
Mais du coup, des gens qui ont payé leurs places en temps et en heure, se poussent pour qu'une autre personne puisse s’asseoir... 3 adultes sur deux sièges.. pas mal!!
On est assez serré (quel doux euphémisme:)) et les gens ne sont pas forcément super sympathiques et nous engueulent parce que notre sac dépasse "un peu" dans le couloir, alors que, eux, ils ont carrément un sac entier dans le couloir!!
Tout le long du trajet, nous attendons vainement que le paysage change. Tout le monde critique la monotonie du paysage le long du Transsibérien (bouleau, bouleau, bouleau,..) mais ici, nous ne voyons que des plaines moitié herbes, moitié rocailles, entourées de collines auvergnates.
Bref, vers 19h30, on se dit qu'on est bientôt arrivé... mais le bus continue de rouler encore et encore... la nuit tombe et nous ne sommes toujours pas arrivé...
Il est 23h30 quand on nous dit "Tsetserleg" et tout le monde descend... il a quand même pas mal de retard ce bus!!!
Reste à trouver la petite auberge pour ce soir car ce n'est plus possible de se rendre au camp de Ger à 2km du village.. on verra ça demain...
Personne ne connait cette auberge!! Nous discutons avec le seul autre touriste du bus, Sam, un américain qui étudie depuis 2 ans en Mongolie, et qui cherche la même auberge que nous.
Finalement, un couple nous conduit à pied et nous arrivons dans une pièce avec 5 lits le long du mur, et 3gars assis derrière une table sur laquelle est posé un ordinateur... bizarre comme auberge!!
"On est bien à Tsetserleg?"... réponse: "Soum"
"Tsetserleg?"... "Soum"
"Tsetserleg soum?"... "Yes"
Nous ne sommes pas dans la bonne ville!!! Ca recommence!!!
Nous agissons rapidement en posant les questions les plus importantes:
Nous sommes à 220km au nord du vrai Tsetserleg, pour le rejoindre, il n y a pas d autre moyen de transport que la Jeep et ici...il n y a rien à faire à part marcher 4 jours pour voir ces mêmes foutues plaines vues du bus.
On pourrait se faire un trip de "rejoindre la civilisation sans argent" en partant du faux Tsetserleg mais la question ne se pose même pas....marre de ce pays...
Gros sprint pour rattrapper le bus, qui heureusement, est encore là!! ouf!
On fait comprendre le "mistake" et la dame du bus nous explique que c'est une erreur de la station de bus. Elle prend son portable et deux minutes plus tard, nous dit que nous pouvons dormir dans le bus et demain le bus repart à Oulan Bator, gratuitement. C'est la moindre des choses mais ça fait plaisir en comparaison de nos expériences mongoles passées.
Eh c'est parti pour une folle nuit au milieu des éclairs qui tombent à quelques centaines de mètres de là.
3ème étape, le retour: ( faites une pause pipi....c'est pas fini)
Le lendemain matin, le bus redémarre avec le conducteur, la femme, le mécano, Sam...et nous.
Nous découvrons, de jour, le village de Tsetserleg soum, 3 habitants, pas toutes leurs dents.
Avant de quitter le faux Tsetserleg, le bus se re-rempli un peu mais toujours dans le même esprit "cartons, bidons et sacs de jute".
Après une heure de trajet, le bus s'arrête au milieu de nul part et une Jeep stoppe juste à côté. La dame nous fait signe de descendre avec le sourire style "Vous êtes arrivés!".
Comme nous faisons de l'anti-jeu, elle demande à une jeune fille, seule personne ayant des bases en anglais, de faire la traduction:
"Le bus ne va pas à Oulan bator, vous n'êtes pas loin de Tsetserleg (le vrai), la Jeep y va"
"c'est payant?"......pas de réponse... puis en insistant... "oui!".
On explique qu'on se fout d'aller à Tsetserleg, qu'on a pas d argent, on nous a entubé et on veut juste rentrer comme il a été convenu la veille.
Agacée, la petite dame du bus essaye même de tirer notre sac. Elle fait répéter à notre "traductrice" que le bus ne va pas à Oulan Bator, que la Jeep, elle, peut y aller.
Nous demandons aux passagers qui, tous, confirment que la capitale est le terminus. Prise à son propre jeu, elle nous dit "Ok mais c'est 25 dollars par personne". Nous répétons que "NO MONEY!". Elle évoque l'idée de faire un retrait au terminus mais les passagers s'impatientent et elle finit par abandonner, le bus reprend donc sa route. Nous avons gagner une bataille mais pas encore la guerre.
Le trajet continue dans cette bonne ambiance. De l'avant du bus, elle se retourne, nous observe, nous sourit (une très grande actrice), puis marmonne à ses collègues.
Heureusement, les passagers sont, pour la deuxième fois (ya eu la machrutka) des gens chouettes. Nous rigolons avec un enfant derrière nous, mais tout est gâché par le nuage d'incertitude qui planne sur nous.
La guerre reprend, alors que nous arrivons dans un village paumé, elle demande son passeport à Sam, qui ne lui donne pas. Elle veut réutiliser la jeune fille comme traductrice mais celle-ci, ayant bon coeur, ne veut plus coopérer.
Nous comprenons tout de même qu'elle veut notre argent et que sinon il faudra bientôt descendre. Nous expliquons à Sam que si, à un moment donné, nous sommes virés du bus, nous ferons du stop mais que tant qu'on avance, c'est toujours ça de gagné, et que pour l'instant, mieux vaut continuer à faire ceux qui ne comprennent pas.
Au moment de la pause déjeuner......à 16h30 (parce que malin comme un cheval, ils s'arrêtent toujours à la même aire, à l'aller comme au retour)... Le monsieur qui est assis à côté de nous dans le bus nous fait signe de venir manger...
Comme nous disons que nous n'avons pas de sous, il me prend par le bras et me conduit jusqu'à une yourte... me tend un tabouret et nous offre un gros bol de ragoût de mouton... c'est vraiment super gentil...Il nous achète même un coca et des mentos (utile après le mouton)
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| Un camion de vaches... |
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| Mais qui est assis sur le siège arrière??! |
On arrive à quelques kilomètres d'Ulaan Baatar et de nouveau, le bus s'arrête...
Plusieurs mongols descendent du bus avec les fameux sacs de jute qui se ballotent au dessus de nos têtes depuis le début du voyage... Mais qu'y a t-il à l'intérieur?
Je vous le donne en mille!!!
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| Peau et boyaux de mouton |
On laisse toujours courir mais on ne fait pas trop les fiérots... Elle nous demande également nos billets de bus (ceux d'hier) ainsi que nos passeports (qui sont à l'ambassade). C'est une évidence qu'elle veut pouvoir les garder en échange de nos sous sous.
On se prépare à partir rapidement du bus au terminus. Arrivés à la bus station, nous descendons, personne ne nous interpelle et on part sans demander notre reste.
Le fait est qu'ils n'avaient aucun droit de demander cet argent et que leur pression n'ayant pas fonctionné, une fois arrivé à la station de bus, ils ont abandonné.
CONCLUSION (oui, ce message est bientôt fini)
Fermez les yeux ( mais continuez à lire).
Imaginez la Mongolie, ses hautes herbes, ses chevaux sauvages qui galopent en liberté, ses yourtes (ici on dit "guerre" qui s écrit "ger"....engageant), le désert de Gobi..... eh ben si vous voulez voir tout ça, vous devrez payer le prix fort.
Mais en plus, les steppes ne sont pas si "WAHOU".
Nos paysages français sont assez similaires.
La Mongolie possède de grands espaces, mais de ce que nous avons pu voir (c'est à dire à travers la vitre du bus... au total 45h quand même!), ce sont des plaines immenses, avec collines au loin, style les volcans d'Auvergne!
Mais on tient à préciser que si nous n'imaginons pas la Mongolie comme ça, c'est que les images et les récits qui véhiculent à propos de la Mongolie ne laissent pas transparaître la vérité sur la vraie Mongolie.
Certes les paysages sont immenses et verdoyants mais ce qu'on ne dit pas, c'est que les mongols ne prennent absolument pas soin de leur pays et il y a partout des détritus qui gachent le paysage.
De plus, le tourisme de masse transforme le pays et surement les habitants qui ne voit dans le touriste que le mot "ARGENT" noté sur son front. Et ce qui était vrai il y a quelques années, ne l'est plus forcément aujourd'hui.
Nous pouvons comprendre cette image "riche" qu'ils ont de nous car les touristes que nous avons rencontrés à UB Guesthouse avait tous le même profil. Ils veulent voir les différents paysages de la Mongolie (steppes, désert, lac), et entrer dans une ger.
Sauf que le pays est grand, il n'y a pas de routes et il n'existe aucune information.
Ces 3 facteurs font que si vous voulez faire ce genre de tourisme, vous devrez forcement faire un tour organisé choisi dans un menu (comme au restaurant) et payé très très très cher.
Parfois, on négocie des variantes plus personnalisées mais ce n'est que l'illusion de la liberté.
Que ce soit l'offre qui ait amené la demande ou l'inverse; ce qui nous a vraiment dégouté est de ne pas avoir le choix. La Mongolie n'offre QUE ce type de tourisme. Cela est allé jusqu'à nous vendre des tickets pour une fausse deuxième ville du pays, puni de vouloir voyager comme les locaux. Quand nous en parlons au directeur de l'auberge (pourtant quelqu'un de vraiment bien), il n'accepte pas l'idée qu'un mongol ait pu vendre un faux billet pour une fausse ville, il préfère dire que c'est une simple erreur.
Une fois arrivée à GREEN STEPPE (auberge vide alors qu'à 3 mètres, une autre usine à touristes affiche complet) nous avons enfin rencontré quelques gens normaux qui, eux aussi, n'ont plus d'étincelle dans les yeux quand on leur parle de Mongolie. Certains ont fait des tours très couteux, d'autres se sont juste fait parachuter en Jeep au milieu de nul part pour errer et camper. Et même s' ils ont aimé leur voyage, ils étaient tous déçu d'avoir du faire des tas de concessions...payantes.
Les touristes style UB guesthouse, eux repartent de Mongolie les yeux plein d'étincelles, ils pourront dire qu'ils ont fait de la Jeep, du cheval, de la rando, qu'ils étaient "au milieu de nulle part", qu'ils ont vécu avec des familles dans des ger. Mais ils ont été dans le même "milieu de nulle part", ils ont été dans les même familles que tout le monde.....Tout les récits se ressemblent atrocement. Ca fait peur.
Bref, nous n'avons pas réussi à partir à la rencontre du peuple nomade et des mongols de ce pays... La seule solution étant de payer un tour très cher...
Le meilleur compromis que nous avons rencontré venait d'un couple de français rencontré à Green Steppe qui est passé par couchsurfing pour trouver un hébergement et à qui on a proposé un "tour" différent (un prof de géo en sortie avec ses étudiants). Apparement, le Couchsurfing ne fonctionnerait pas trop pour l'hébergement mais plutôt pour la rencontre et le guide...Pourquoi pas??!
mardi 21 juin 2011
Ulaan Baatar...AH OUAIS, tu n'le savais pas?
Apres la frontière, pause déjeuner dans un restau qui semble tout pourri... Tout le monde prend quasi le même plat: de la viande en sauce avec deux boules de riz, des légumes et un peu de purée... Goutons! Mais pour nous, ce sera une assiette pour deux, comme d'hab'..lol! Ca ressemble assez au boeuf bourguignon de chez nous, et ça fait du bien.
On reprend la route... Les paysages sont beaux et parsemés de yourtes, troupeaux de chevaux, vaches ou moutons...chouette!!
Oulan Bator en vue!! Et quelle vue...un énorme nuage de poussière ou de pollution (on ne sait pas trop) et deux énormes cheminées (réacteurs nucléaires??) qui crachent une fumée blanche. Tout de suite, ça donne moins envie... En fait, plutôt un nuage de poussière, le macadam disparait pour laisser place à des routes de sable poussièreux et le bus fait du 4x4 avec bosses énormes.
Mais après 14h de voyage, on y est!! Il est 21h passé (mais 20h30 en Mongolie, 1h de moins qu'à Ulan Ude) et nous sommes crevés... Un taxi nous conduit jusqu'à UB Guesthouse (une des auberges les mieux notées à Ulan Bator, avec Golden Gobi)
On s'installe et on fait la connaissance de Frédérique et son fils Tom, 10 ans, des français qui sont partis pour 5 mois de voyage (en train pour la Russie, Asie, Amérique du Nord et enfin Alaska, là ou habitent les Simpson) bien sympathiques!! :)
Après une très bonne nuit de sommeil dans un lit (ce qui ne nous était pas arrivé depuis très longtemps), nous partons à la découverte de la ville... et à la recherche de la supérette, indiquée par Tom (on rêve de viande pour notre déjeuner).
On découvre un vrai magasin (comme on en a pas vu depuis longtemps, car il y a énormément de toutes petites supérettes mais pas de gros magasin) ou l'on trouve de TOUT...
Les prix n'ont pas l'air excessifs... Un gars prend un bon sachet de viande hachée pour 640 tg (=40cts) (on rêve aussi de hamburger maison), on trouve des fruits&légumes pour 500tg (=30cts) et le must, des paquets de fruits secs pour renflouer notre stock pour 700tg (=42cts)...trop bien!
Seul bémol, les pates et le riz sont un peu cher comparé au reste.
Au programme, spaghetti à la bolognaise!!
Arrivés à la caisse, nous entrons dans une autre dimension!
La caisse enregistreuse s'emballe, tous les articles ne sont pas encore bipés que nous atteignons déjà 14 000tg, soit 8,40€. Que se passe t il?
Bon à savoir: ce qui est noté surles articles n'est as le prix mais le poids de l'article en question. Dons, par exemple, la viande n'était pas à 640tg mais pesait 640 GRAMMES d'un prix au kilo de 6000tg (3,60€). Idem pour les fruits secs qui coutent 15 000tg au kilo (=9€)...
Nous reposons tout ces articles et recommeçcont nos courses sur de nouvelles bases :)
En fait, même après avoir fait le tour de plein de mini-supérettes et de marché, on se rend compte que les prix sont assez cher en Mongolie. Et surtout, on se demande vraiment ce que mangent les Mongols ?!
D'ailleurs, en parlant d'argent, la monnaie mongole est assez impressionnante par le nombre de ces billets. Il n'existe pas de pièces, uniquement des billets de 5, 10, 20, 50, 100, 500, 1000, 10 000, 20 000 tg... Et comme 1€=1780tg, on peut facilement se retrouver avec des liasses de billets ENORMES!!
Retour à la Guesthouse, non sans mal, puisqu'on a faillit mourir plusieurs fois en traversant la rue (pourtant sur un passage piéton). Les voitures ne s'arretent pas, au contraire, elles accélèrent. Les piétons n'ont aucun droit. La preuve, les feux piétons restent vert 10sec et repassent au rouge pour 10min. Soyez réactifs!!
Nous voulons aller sur l'ordi et découvrons tout un tas de restrictions, d'ordres et d'interdits:
- pas plus de 20min sur l'ordi
- pas possible de brancher une clé USB (pas de port) donc impossible de transférer nos photos
-pas possible de laisser un sac chez eux pour partir à l'aventure, sauf si l'aventure s'organise avec eux moyennant finances (et ce, même si nous avions prévu de revenir à l'auberge ensuite)
Des locaux super adaptés:
- une minuscule cuisine qui se transforme en chaos chaque matin car le pti déj' est inclus (thé/café +pain/beurre/confiture)... 4 tabourets pour une trentaine de clients, les places sont chères!!
- une wifi coupée tous les soirs à 23h (quel intérêt?)
- des caméras de surveillance
Un personnel très attentionné:
- question sur le visa chinois, réponse: "c'est affiché"
- Ou peut on trouver des marchés ou de la bouffe pas cher? "Everywhere is cheap in Mongolia!"
- le sourire disparait quand tu annonces que tu ne prendra pas de "Tour" chez eux, tu ne rapportes pas assez d'argent...
Du coup, quand un dortoir se vide de personnes qui partent en tour et qu'il ne reste que nous 4 dans le dortoir, la femme de chambre, que dis-je "la tornade"débarque à 8h30 pour briquer le sol... et nos pieds ainsi que nos sacs avec sa serpillère!!! Génial! On se sent vraiment accueilli ici!
Des moutons, formule touriste:
peu de vrais voyageurs rencontrés dans cette auberge, plutôt des touristes qui arrivent le soir et repartent le lendemain matin pour un "tour" de la Mongolie pour la modique somme de 70$ par jour et par personne (voir plus). Au programme, jeep pendant 12h pour aller au lac bidule + jeep pendant 10h pour se rendre dans les steppes machin et enfin, encore 15h pour voir le fameux désert de Gobi, en formule 4 jours!!!
"Youhou! La Mongolie, c'était le pied"
Et t'as visité quoi? "Euuhhh..."
Et t'as rencontré des gens? "Euh, ba ouais, j 'ai voyagé avec deux hollandais, un américain et deux néo-zélandais!"
Non, mais des Mongols??! "Euuuhhh...." OK!!!!
peu de vrais voyageurs rencontrés dans cette auberge, plutôt des touristes qui arrivent le soir et repartent le lendemain matin pour un "tour" de la Mongolie pour la modique somme de 70$ par jour et par personne (voir plus). Au programme, jeep pendant 12h pour aller au lac bidule + jeep pendant 10h pour se rendre dans les steppes machin et enfin, encore 15h pour voir le fameux désert de Gobi, en formule 4 jours!!!
"Youhou! La Mongolie, c'était le pied"
Et t'as visité quoi? "Euuhhh..."
Et t'as rencontré des gens? "Euh, ba ouais, j 'ai voyagé avec deux hollandais, un américain et deux néo-zélandais!"
Non, mais des Mongols??! "Euuuhhh...." OK!!!!
dimanche 19 juin 2011
Tout tout tout, vous saurez tout sur le... Transsib'
Vous pouvez prendre votre billet a n importe quelle gare ( Vagzal ) ou dans des sortes de kiosques en centre ville (mais avec commission). Comme nous avons déjà pu le dire, il y a de nombreux guichets, y compris la nuit, avec horaires affiches.
Le plus simple pour se faire comprendre est d avoir déjà checké son train et d arriver avec le numéro, la date, la direction et le prix ( Koupe ou Platskarte).
Vous pouvez le faire au guichet info ou sur les sites internet (tutu.ru , ou ticket.rzd.ru).
N' oubliez pas vos passeports, même les russes doivent le présenter.
Avoir checké à l avance permet de retirer la somme en liquide. Tous les guichet que nous avons fait ne prennaient pas la carte même s'ils ont des autocollants Visa et Mastercard.
Chaque billet est nominatif:
1ère ligne: N° du train / Date et heure de départ ( heure de Moscou)/ N° de wagon
2ème ligne: Gare de départ/ Gare d'arrivée
3ème ligne: N° de votre banquette
5eme ligne: N° de passeport/ Votre nom écrit en cyrillique
6ème ligne: Prix du billet
Fin de la 7ème ligne: Date et heure d'arrivée (toujours à l heure de Moscou)
Les gares:
Quand vous aurez votre billet, n'oubliez pas de verifier de quelle gare part votre train!
A Moscou, il y a 3 gares l'une à côté de l'autre, de part et d'autre de la rue.
Dans chaque grosse gare, sur le parcours du Transsib', il y a acces à internet (soit wi-fi soit ordi payant) ainsi que des salles d'attente chauffées avec de nombreux sièges.
Dans certaines d entre elles, les toilettes sont payantes (la Russie est le pays des dames pipi)
Le train:
Il n'existe pas de train "Transsibérien", c'est la ligne qui porte ce nom.
- Platskart:
- Les dames du train:
Elles sont multifonctions. D'abord elles vérifient ton passeport et t'indiquent ta place.
Quand elles n'ont rien à faire, elles restent dans une micro pièce au début du wagon où elle vendent nourriture et boisson et prêtent les fameuses tasses à thé du Transsibérien.
Tantôt elle brique le sol ( le wagon est nickel)et les toilettes ( là c 'est plus compliqué mais elles les maintiennent dans un état potable). Tantôt elles surveillent discrètement la quiétude du wagon (on a même vu des gars se faire virer du train, avec pertes et fracas, le sac jeté par dessus bord).
Mais avant chaque arrêt, elles se mettent sur leur 31 et se tiennent prête à accueillir de nouveaux voyageurs. Dès que le train s arrête, elles ouvrent la porte, essuient la rambarde et deplient les escaliers.
- Les repas:
A chaque arrêt, il est possible de faire le plein sur le quai, dans des kiosques ou auprès des petites vendeuses.
Il y a aussi le wagon restaurant mais nous n'avons jamais été faire un tour. Au premier trajet, par peur qu'on nous vole nos bagages et par flemme...Au deuxième trajet, parce qu’on était gavé comme des oies.
- Le dodo:
Les banquettes du haut sont sécurisés par une sangle qui empêche de tomber.
Les lumières baissent peu à peu sans jamais vraiment s'éteindre. Il y a des stores mais personne ne les baissent.
- Les toilettes:
Nous avons trouver seulement 30min avant la fin de notre dernier trajet, le mode d'emploi du robinet. Il faut maintenir remonté le "goulot" du robinet....super pratique et hygienique!!
Si vous avez des problèmes de bide (ou pas), c'est pas le bon plan : manger + rester assis + toilettes peu engageantes = pas de caca!!! :)
samedi 18 juin 2011
La Russie, le pays de la bouffe....
La Jordanie nous avait bien gatée (falafel & pita)... On a mangé comme des rois chaque jour en Egypte (restau)... Mais c'est en Russie que nous nous sommes fait le plus plaisir. Nous avons mangé tous les jours des choses differentes et pour pas cher.
Que ce soit au marché ou dans les supermarkets, on trouve de tout, a tous les prix.
En plus de ca, les russes ne sont vraiment pas radins... ils partagent et vous offrent quantité de choses.
Du salé:
-pilmenis (sorte de ravioles farcies a la viande)
-du calamars séché, des minis-harengs à la crème
-du lard (une tranche qu'ils decoupent en petits morceaux, avec des graines aromatiques)
Du sucré:
-un twix géant (rouleau de gaufrette, rempli de lait concentré sucré caramélisé)
-un ENORME gâteau style merveilleux ou mystère sans glace (on ne vous dit que ça!!)
-un chou rempli de Surok (une crème fondante style chantilly, a base de fromage, le Turok, mais sucré... un vrai régal..on en a cherché partout, jamais retrouvé..snif!!
-une plaque de graines de tournesol caramélisé
-une tablette de chocolat MILKA, fourré au massepain
-une tablette du meilleur chocolat russe
A boire tavernier!!
-de la vodka biensur, à toute les sauces...lol...
avec du Balsame (mélange d'herbes censé adoucir)
avec du Shweppes
avec un gâteau sec (la technique: boire, sentir la bonne odeur du biscuit et le croquer)
ou encore avec un gros cornichon
-du miel au citron fait maison pour sucrer le thé
-du KBAC (alcool de pain noir, fermenté comme de la bierre)
qui sert aussi à faire une délicieuse soupe froide (concombre+oeufs durs+pomme de terre+jambon coupés en dés, qui nagent dans du Kbac avec aneth et coriandre fraiche et une cuillère de crème fraiche, trop bon)
D'ailleurs, les soupes, ils aiment ça les russes :) On a aussi gouté un autre type de soupe chez nos couchsurfeurs de Moscou, très bonne..mais qu'est ce qui ya d'dans?... on ne sait pas...des petits trucs (de la viande) tout lisses, qui ressemblent à des coeurs ou des poumons... Fred dit que ça avait le gout de poulet, on vous laisse imaginer...:)
Le marché d'Irkutz a été l'un de nos lieux préférés... un marché couvert blindé de choses à manger, toutes meilleures les unes que les autres:
-une énorme boule de pate (style raviole) farcie de viande et de chou... t'en mange un, t'es blindé!
-plusieurs sortes de petits beignets briochés à la viande, pomme de terre ou oignon
-des viennoiseries trop bonnes avec du chocolat ou du sucre glace
-une tartelette avec une montagne de crème blanche sucrée sur le dessus
-le Napoléon: un gâteau composé de couches de pâte feuilletée et de lait concentré sucré caramélisé, enrobé d'une crème praliné et saupoudré de morceaux de noisettes
Il y a enfin les bonnes surprises (les algues)... et les mauvaises surprises: un fromage, vendu au rayon fromage mais sous forme de gros saucisson (bon, on aurait déjà du tilter!)...mais pourquoi a t il un gout de margarine que l on aurait laissé trainer dans une cave de viande séchée???!!
Découverte de dernière minute: les glaces!!
En Russie, tout le monde, petits & grands, se baladent dans la rue avec une glace a la vanille toute simple... et en plus, c'est même pas cher... 12roubles=30centimes
Ca a été nos premières du voyages... et nos deuxièmes... lol
Comme vous pouvez le voir, on mange plutôt bien...d ailleurs, petit aperçu de notre table, partagée avec nos compagnons de voyage dans le transsibérien...
Bref, tout ça pour dire... Vive la Russie!
vendredi 17 juin 2011
Dernier arrêt russe...
Apres une derniere soiree entre voisins, a se faire offrir the et friandises par 3 jeunes russes, c est l heure du remballage!
Direction chez Nikita pour prendre la machrutka, l occasion de dire au revoir a Ethel. Apres 5h de trajet, contre 7h a l aller (trouvez l erreur!!), nous arrivons secoues a Irkutz (le chauffeur a conduit comme un dingue du debut a la fin).
Comme nous sommes dimanche, l ambassade est fermee, direction le centre pour retrouver notre couchsurfeur (le meme que la derniere fois). Nous passons par le marche couvert: des stands a foison, poisson seche ou pas, viande cuisine ou pas, legumes, fromage et surtout un couloir de bouffe sucre/sale a manger sur place.
Le lendemain a la premiere heure, nous recuperons sans difficulte, nos passeports, joliment ornes d un nouveau visa...cool!!
De nouveau en possession de nos passeports, nous pouvons prendre nos billets de train pour Ulan Bator.
Apres 25min " d'Asterix et les 12 travaux", nous arrivons enfin au bon guichet (eh oui, on ne sera plus sur la ligne du Transsiberien mais sur celle du Transmongolien, avec passage de la frontiere).
Avec le temps, nous nous sommes habitues a la langue russe et nous demandons comme des petits ecoliers nos 2 billets platskart (3eme classe). 1ere reponse "Niet"..."Est-ce complet?"..."Niet"... Nous comprenons enfin qu il n existe pas de platskart pour aller en Mongolie!! On ne peut y aller qu en Koupe(la classe superieure)...Dur!!...
On nous demande le meme prix pour une journee et demi de train (5h de douanes comprises), que pour tout le trajet Moscou-Irkutz (soit la Russie en long)!!
On comprend mieux pourquoi il y a de confortables canapes en cuir dans cette toute petite piece: il faut digerer l information !!(une famille mongole semble elle aussi sous le choc)
Reflechissons, reflechissons! Nous avons lu quelque part qu il etait possible de rejoindre la Mongolie par d autres transports: bus+voiture+taxi+bus+train...MAIS au depart d Ulan Ude!! (un bus par jour a 7h30 du mat' pres de l opera mais qu il faut reserver au Baikal Naran Tour, une agence en ville)
Retour a un autre guichet pour connaitre le prix du trajet pour Ulan Ude: raisonable, le meme qu en machrutka..mais nous, on aime le train!
Nous prenons donc le train de nuit, seulement 8h de trajet. En fait, nous sommes dans le meme train n 362 que celui qui va a Ulan Bator mais le terminus de platskart se fait a la frontiere (??!)
La population a change, hasard ou pas, et les habitudes aussi: personne ne se fait de the, les gens achetent boissons et friandises aupres de la dame du train (aucune provision avec eux)....et ou est la vodka?? Fred a eu du mal a s endormir..lol..
Notre arrivee a Ulan Ude se classe dans le top des arrivees merdiques.
Objectif: trouver la station de bus pour Ulan Bator et le Baikal Naran Tour.. personne ne sait ou cela se trouve. Nous allons dans une rue en face de la gare et decouvrons plusieurs meutes de chiens errants et grogants. Retour fissa a la gare ou finalement un taxi nous indique le centre ville et la station de bus.
Il est deja 7h30 passe, le but est de partir demain. Rien n est indique..il y a bien des arrets de bus de chaque cote de l opera mais pas de station de bus!
On se repose quelques minutes pres de la plus grosse tete de Lenine du Monde puis on repart a la peche aux infos...
...Mais ce sont les infos qui viennent a nous!
Un jeune russe qui sait juste dire en anglais qu il est "singer a l opera" se demene pendant plus de 15min pour nous aider (entre dans une pharmacie pour demander un telephone, fait le 118 218 russe et nous conduit jusqu a la porte du Baikal Naran Tour, nous serre la main et disparait comme une fleche)
C est la que nous reservons nos billets pour le lendemain matin. Reste a savoir ou dormir; tous les hebergements sont hors de prix, nous n avons trouve aucun couchsurfeur dans cette ville, la gare semble etre notre seule option (meme si nous avons l impression etrange que cela sera complique)
Quitte a etre dans cette ville, autant la visiter: direction le plus grand centre du Bouddhisme en Russie, le Datsan.
Il est indique de prendre le bus, le prix est un peu eleve...mais nous roulons pendant plus d 1/2h jusqu a la petite ville d Ivolga (dire qu on avait pense le faire a pied!)
Sur le trajet, nous rencontrons Galliena, une femme bourriate de 64 ans, qui se rend elle-aussi au Datsan avec sa fille et ses deux petites-filles...Nous faisons connaissance.
Arrives au site, nous faisons un premier tour comme des gros touristes (est-ce qu on a le droit de toucher, de rentrer, ca sert a quoi ce truc...) puis nous retrouvons Galliena a la sortie qui nous propose de faire le tour avec sa famille.
Nous refaisons le meme chemin, mais ce coup-ci avec explications et mode d emploi.
A la sortie, Galliena nous invite a manger (2enormes ravioles fourrees au boeuf et un the).
Retour a Ulan Ude...il est temps pour nous de retourner a la gare, toujours entoures de chiens errants (J ADORE!!). Nous nous installons avec incertitude dans une micro salle d attente surveillee par une dame derriere un comptoir. On essaye de se faire le plus discret possible mais il n y a pas foule dans la gare et un seul train d affiche au tableau.
Au bout de 2h, c est la releve "changement de dame". Celle-ci check les billets de chaque voyageur...c est notre tour...on cherche vaguement un billet imaginaire et on lui dit en russe "demain, Ulan Bator".. elle acquiese et poursuit sa ronde..OUF!! Esperons qu il n y ait pas de nouvelle releve au milieu de la nuit.
En effet, pas de releve mais 2 militaires qui, eux aussi, font leur ronde et interroge de temps en temps des voyageurs sur leur situation et parfois les emmene au batiment militaire pour interrogatoire plus pousse.
On tente de dormir un peu (sans toutefois prendre nos aises) quand un clodo des gares s asseoit a cote de nous et nous parle en anglais, une bouteille de vodka cache sous son manteau. Plus on tente de s en debarasser, plus il insiste et parle fort... juasqu a ce que les deux militaires arrivent (ouille, ca chauffe pour nous!) et l emmene sans faire attention a nous (ouf!)
Rappelons que pour toute la duree de notre sejour en Russie, nous ne nous sommes pas enregistres une seule fois aupres des services de police, ce qui est interdit et passible d amende.
4h plus tard, quand Fred sort pour pisser devant la gare, le gars nous attend, encore plus remonte parce qu il a eu le droit a la totale dans le batiment militaire...On fait appel a la dame de gare (pas top pour passe inapercu) qui intervient pour le virer.
Il est temps d aller prendre notre bus, nous nous eclipsons par l arriere de la gare.
A 7h30, le bus arrive et nous partons pour la Mongolie. Apres 3h de trajet, nous arrivons au village frontiere de Kyakhta... Et c est parti pour 4h de douanes...1ere verification des papiers dans le bus avant la grille, 2eme verif' apres la grille...descente du bus avec bagages (pendant que le bus est fouille et renifle par les chiens)... La douaniere regared nos passeports, s arrete sur le fait que nous n avons pas de registration, appelle son superieur qui part avec nos passeoports pour revenir quelques minutes plus tard..et POM, coup de tampon (J adore qu un plan se deroule sans accroc)
On remonte dans le bus..1er check, 2eme check et redescente avec les bagages...aucun souci pour passer la douane mongole.
On remonte dans le bus et la prochaine grille a s ouvrir est notre porte d entree pour la Mongolie.
Direction chez Nikita pour prendre la machrutka, l occasion de dire au revoir a Ethel. Apres 5h de trajet, contre 7h a l aller (trouvez l erreur!!), nous arrivons secoues a Irkutz (le chauffeur a conduit comme un dingue du debut a la fin).
Comme nous sommes dimanche, l ambassade est fermee, direction le centre pour retrouver notre couchsurfeur (le meme que la derniere fois). Nous passons par le marche couvert: des stands a foison, poisson seche ou pas, viande cuisine ou pas, legumes, fromage et surtout un couloir de bouffe sucre/sale a manger sur place.
Le lendemain a la premiere heure, nous recuperons sans difficulte, nos passeports, joliment ornes d un nouveau visa...cool!!
De nouveau en possession de nos passeports, nous pouvons prendre nos billets de train pour Ulan Bator.
Apres 25min " d'Asterix et les 12 travaux", nous arrivons enfin au bon guichet (eh oui, on ne sera plus sur la ligne du Transsiberien mais sur celle du Transmongolien, avec passage de la frontiere).
Avec le temps, nous nous sommes habitues a la langue russe et nous demandons comme des petits ecoliers nos 2 billets platskart (3eme classe). 1ere reponse "Niet"..."Est-ce complet?"..."Niet"... Nous comprenons enfin qu il n existe pas de platskart pour aller en Mongolie!! On ne peut y aller qu en Koupe(la classe superieure)...Dur!!...
On nous demande le meme prix pour une journee et demi de train (5h de douanes comprises), que pour tout le trajet Moscou-Irkutz (soit la Russie en long)!!
On comprend mieux pourquoi il y a de confortables canapes en cuir dans cette toute petite piece: il faut digerer l information !!(une famille mongole semble elle aussi sous le choc)
Reflechissons, reflechissons! Nous avons lu quelque part qu il etait possible de rejoindre la Mongolie par d autres transports: bus+voiture+taxi+bus+train...MAIS au depart d Ulan Ude!! (un bus par jour a 7h30 du mat' pres de l opera mais qu il faut reserver au Baikal Naran Tour, une agence en ville)
Retour a un autre guichet pour connaitre le prix du trajet pour Ulan Ude: raisonable, le meme qu en machrutka..mais nous, on aime le train!
Nous prenons donc le train de nuit, seulement 8h de trajet. En fait, nous sommes dans le meme train n 362 que celui qui va a Ulan Bator mais le terminus de platskart se fait a la frontiere (??!)
La population a change, hasard ou pas, et les habitudes aussi: personne ne se fait de the, les gens achetent boissons et friandises aupres de la dame du train (aucune provision avec eux)....et ou est la vodka?? Fred a eu du mal a s endormir..lol..
Notre arrivee a Ulan Ude se classe dans le top des arrivees merdiques.
Objectif: trouver la station de bus pour Ulan Bator et le Baikal Naran Tour.. personne ne sait ou cela se trouve. Nous allons dans une rue en face de la gare et decouvrons plusieurs meutes de chiens errants et grogants. Retour fissa a la gare ou finalement un taxi nous indique le centre ville et la station de bus.
Il est deja 7h30 passe, le but est de partir demain. Rien n est indique..il y a bien des arrets de bus de chaque cote de l opera mais pas de station de bus!
On se repose quelques minutes pres de la plus grosse tete de Lenine du Monde puis on repart a la peche aux infos...
...Mais ce sont les infos qui viennent a nous!
Un jeune russe qui sait juste dire en anglais qu il est "singer a l opera" se demene pendant plus de 15min pour nous aider (entre dans une pharmacie pour demander un telephone, fait le 118 218 russe et nous conduit jusqu a la porte du Baikal Naran Tour, nous serre la main et disparait comme une fleche)
C est la que nous reservons nos billets pour le lendemain matin. Reste a savoir ou dormir; tous les hebergements sont hors de prix, nous n avons trouve aucun couchsurfeur dans cette ville, la gare semble etre notre seule option (meme si nous avons l impression etrange que cela sera complique)
Quitte a etre dans cette ville, autant la visiter: direction le plus grand centre du Bouddhisme en Russie, le Datsan.
Il est indique de prendre le bus, le prix est un peu eleve...mais nous roulons pendant plus d 1/2h jusqu a la petite ville d Ivolga (dire qu on avait pense le faire a pied!)
Sur le trajet, nous rencontrons Galliena, une femme bourriate de 64 ans, qui se rend elle-aussi au Datsan avec sa fille et ses deux petites-filles...Nous faisons connaissance.
Arrives au site, nous faisons un premier tour comme des gros touristes (est-ce qu on a le droit de toucher, de rentrer, ca sert a quoi ce truc...) puis nous retrouvons Galliena a la sortie qui nous propose de faire le tour avec sa famille.
Nous refaisons le meme chemin, mais ce coup-ci avec explications et mode d emploi.
A la sortie, Galliena nous invite a manger (2enormes ravioles fourrees au boeuf et un the).
Retour a Ulan Ude...il est temps pour nous de retourner a la gare, toujours entoures de chiens errants (J ADORE!!). Nous nous installons avec incertitude dans une micro salle d attente surveillee par une dame derriere un comptoir. On essaye de se faire le plus discret possible mais il n y a pas foule dans la gare et un seul train d affiche au tableau.
Au bout de 2h, c est la releve "changement de dame". Celle-ci check les billets de chaque voyageur...c est notre tour...on cherche vaguement un billet imaginaire et on lui dit en russe "demain, Ulan Bator".. elle acquiese et poursuit sa ronde..OUF!! Esperons qu il n y ait pas de nouvelle releve au milieu de la nuit.
En effet, pas de releve mais 2 militaires qui, eux aussi, font leur ronde et interroge de temps en temps des voyageurs sur leur situation et parfois les emmene au batiment militaire pour interrogatoire plus pousse.
On tente de dormir un peu (sans toutefois prendre nos aises) quand un clodo des gares s asseoit a cote de nous et nous parle en anglais, une bouteille de vodka cache sous son manteau. Plus on tente de s en debarasser, plus il insiste et parle fort... juasqu a ce que les deux militaires arrivent (ouille, ca chauffe pour nous!) et l emmene sans faire attention a nous (ouf!)
Rappelons que pour toute la duree de notre sejour en Russie, nous ne nous sommes pas enregistres une seule fois aupres des services de police, ce qui est interdit et passible d amende.
4h plus tard, quand Fred sort pour pisser devant la gare, le gars nous attend, encore plus remonte parce qu il a eu le droit a la totale dans le batiment militaire...On fait appel a la dame de gare (pas top pour passe inapercu) qui intervient pour le virer.
Il est temps d aller prendre notre bus, nous nous eclipsons par l arriere de la gare.
A 7h30, le bus arrive et nous partons pour la Mongolie. Apres 3h de trajet, nous arrivons au village frontiere de Kyakhta... Et c est parti pour 4h de douanes...1ere verification des papiers dans le bus avant la grille, 2eme verif' apres la grille...descente du bus avec bagages (pendant que le bus est fouille et renifle par les chiens)... La douaniere regared nos passeports, s arrete sur le fait que nous n avons pas de registration, appelle son superieur qui part avec nos passeoports pour revenir quelques minutes plus tard..et POM, coup de tampon (J adore qu un plan se deroule sans accroc)
On remonte dans le bus..1er check, 2eme check et redescente avec les bagages...aucun souci pour passer la douane mongole.
On remonte dans le bus et la prochaine grille a s ouvrir est notre porte d entree pour la Mongolie.
samedi 4 juin 2011
L ile aux tresors
Apres une nuit chez un jeune couchsurfeur sympathique, nous partons en compagnie d Ethel a la bus station (traverser la ville de bon matin, sans rien dans le bid au pas de course...c est sympa!)
Prix du trajet en machrutka (mini bus 13places): 500 roubles par personne (12,5euro) avec en prime nos petits sacs qui voyagent pour la premiere fois sur le toit!!
Et c est parti mon kiki!!
Au debut, on roule sur la route (oui oui, c est important de le preciser) dans un decor de western americain. Le paysage est changeant et magnifique.
Apres 2H15, pause dejeuner dans un resto le long de la route... Reprise du trajet mais cette fois ci sur un chemin caillouteux et poussiereux ou l on fait des bonds de 30cm dans le vehicule (mal de dos, s abstenir)...on comprend mieux pourquoi le plafond est rembourre.
Apres 15min de Bac, nous arrivons a Khujir, le plus gros village de l ile devant chez Nikita, tres belle et unique auberge de l ile, la ou Ethel va passer 2 mois de volontariat. L auberge est magnifique, tout en bois et tout compris: 3 repas, internet, le bania (bain russe), la vie de reve, quoi!!
Le paradis... mais le paradis a un prix trop eleve pour nous.. depuis le debut, nous savons que nous camperons! Reste a savoir ou et comment. Nous laissons un sac a Ethel et nous partons avec l essentiel a la decouverte du nord de l ile.
Au bout de 5min de marche, on decouvre une vue magnifique : petite plage, quelques restes de glace, falaises, le rocher du Chamane. Mais en grimpant la colline, on decouvre un paysage paradisiaque : le lac, plage de sable fin et foret de pins qui s etendent a perte de vue.. wahou...
C est sur cette plage que nous passons notre premiere nuit, en s endormant le ventre rempli de pasta, cuisinees au feu de bois.
Le lendemain, tranquilou, nous marchons vers le nord de l ile en longeant le lac sans jamais croiser personne, a part quelques vaches qui paissent en paix, tantot plage, tantot foret (remplies d arbustes a fleurs violettes, super belles)et tantot plaines
Nous decouvrons une petite plage nichee entre deux falaises qui reunit les conditions ideales pour camper: eau (du baikal) tellement pure qu on peut la boire directement, bois pour le feu (nous n avons pas trouve de fuel pour notre rechaud), plaisir pour les yeux et tranquilite (nos seuls voisins sont des mouettes et des canards).
Au menu: thon jordanien, lentilles israeliennes, concombres russes (tout petits, on dirait des gros cornichons) et pour accompagner notre the, sucre israelo-russe et dattes egyptiennes.
On a meme decouvert un truc de dingue: fred pensait avoir achete une conserve de poisson...en ouvrant se sont des algues! un delice pour accompagner les pates!
Plus tard, nous faisons une rando jusqua l ile du crocodile et l ile du lion.
Le vent souffle et il fait vraiment tres froid. A un endroit, il y a encore une plaque de glace sur le lac et des gens nous ont montre des photos du lac encore gele par endroit (banquise) datant du 22 mai, soit juste 5 jours avant notre arrivee. Incroyable!!
La vie sur cette petite ile est bien sympathique mais notre visa s acheve bientot et nous devons encore recuperer nos passeports et prendre le train direction Ulan Bator (Mongolie)
Nous revenons sur une plage pres du village pour reserver la machrutka chez Nikita nous retrouvons donc Ethel qui nous propose le soir meme une partie de volley dans l ecole du village avec quelques habitants. Nous decouvrons une belle salle de sport boisee et 7 russes en train de s echauffer en nous attendant pour debuter la partie...Une partie dans une ambiance amicale mais ou on joue pour gagner...bref un vrai match de volley...ou Fred a crame un bout de son pantalon (ce n est jamais que le troisieme trou, les deux premier viennent des braises) en glissant sur le parquet.
Le lendemain, atelier couture.
Seule ombre au tableau de ces derniers jours sur l ile, se rapprocher du village signifie: Des chiens, des gars bourres du matin, des kekes du soir (musique a fond et vodka a la main) et surtout avoir des voisins.
On est passe du mode Robinson au mode camping de plage....lol!
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